été 2020
Dépolluer, débétonniser, démystifions-le, c'est le boulot devant nous. Dans le domaine publique, sur les bords de chaque route, dans l’agrégat de ses sous-couches et le branchage de ses haies, la pollution s’est accumulée pendant des décennies, parfois des siècles.
Comment faire, donc ?
Il est proposé d’allouer des kilomètres de route à des équipes de cantonniers verts, qui d’abord observent, ensuite mesurent, ensuite constatent l’état de la route qu’ils fréquentent et les possibilité de faire revivre ses lisières, sa biodiversité.
Est-ce qu’il s’y trouve des espèces invasives, tel le Balsam de l’Himalaya ? Y-a-t-il des sources et des points d’eau sur le parcours ? Dans quel état sont-ils ? Le laboratoire d’analyses nous le dira.
L’appi « Jardinage linéaire » servira pour la mise en commun de cette information, permettant à chacun d’y participer à son échelle.
Peut-on arriver à un engagement de la part des autorités locales pour nous donner des contrats d’entretien – récompensés par les fruits de notre labour ? Des contrats qui servent à donner un cadre stable pour planter des arbres et des arbustes fruitiers - ou protéger de la fauche les adventices qui s’y trouvent déjà ? Peut-on aménager ces bords de route pour qu’ils servent de pâture ou d'ambiance productrice de bio-diversité ? Peut-on remplacer les machines faucheuses (très coûteuses) par des emplois humains et le travail des bêtes ?
Sur le terrain, on trouvera et on partagera les réponses. L’appi « jardinage linéaire » sera au service de l’humain qui travaille, il ne le remplace pas, l’inverse – il lui donne du travail et des compétences là où nous en avons le plus besoin, dans notre engagement avec la Nature.