vendredi 29 octobre 2021
« Montaigne n’était pas humaniste ». Bizarre.
Science Fiction as against Fiction
« Peur du totalitarisme » contre « Peur écologique »
Preuve de l’existence de l’espace-temps, l’avenir n’est plus un refuge à l’usage exclusif des technophiles. Une autre science est dorénavant possible.
Les pays lointains, imaginaires, d'ailleurs, du passé, de l’avenir s’imposent, se sur-imposent sur les « affres du présent ».
« Mène ta bonne guerre dans le corps et l’esprit d’Arnold Schwarzenneger ». Crée ta réalité, ton metavers ».
« La déliquescence sociale généralisée » avec des compléments techniques [et mafieux]. »
« Qu’y a-t-il après un éffondrement sociétal ? »
Optimiste, constructiviste, pas fermé
Là, je vais passer à la vitesse supérieure
A la radio, j’entends 2 nouvelles garanties à nuire à tout optimisme, ils sont doués pour cela.
Le cerveau de l’être humain a commencé à rétrécir il y a 300 000 ans, selon des analyses plus repoussés. On a pensé auparavant que ce rétrécissement est venu avec le néolithique, il y a 10 000 ou 3 000 ans.
Les machines produisent 200 fois plus que les humains. C’est-à-dire, il faudrait 200 humains à la place d’une, sans machines. Sous-entendu qu’on devrait travailler comme des bougres pour avoir le même niveau de vie qu’aujourd’hui, s l’on perdait l’usage des machines.
J’adore ce genre de statistique, … pas. Si c’était une question d’intelligence collective, comment se fait-il que sur les médias ils parlent de « productivité » de cette manière, comme si c’étaient des fait avérés, incontestables ?
Au contraire, on vit avec la productivité comme avec un mauvais voisin, de plus en plus. Depuis quand la productivité ne se mesure-t-elle qu’en unités énergiques ? La machine humaine « pèse » soixante watts. Elle produit soixante watts. Elle peut faire un tas de choses, à moindre prix énergétique que la machine machine.
Comme moins voyager, ou voyager moins loin, par exemple. Ou bien plus. Une bonne promenade, au moins une fois par jour, fait généralement du bien. Plus de voiture, encore plus de bien. La réduction du dépens énergétique nécessaire à l’existence de chaque humain serait énorme si cela eut lieu.
Qu’est-ce que produisent exactement les machines ? Plus de travail pour les machines, peut-être, mais qu’est-ce que cela a à voir avec nous alors ?
Quel est le « coût-bénéfice » (cost-benefit) – à qui se rapporte-t-il ?
Si j’achète une voiture, je fais la bénéfice de ceux qui font et vendent les voitures, ceux qui font les routes mais à moi-même ? La bénéfice est de rouler en voiture. De pouvoir se déplacer plus loin. A quel but ? Ces pistes de réflexion ne révèlent aucune bénéfice énergétique pour l’humain, par le sur-usage des machines. Les statistiques révèlent une surproduction est une surconsommation d’énergie massives, mais la logique de leur utilité, pour nous, est une logique de l’économie circulaire des machines, on produit des voitures pour aller plus loin, on consomme donc plus d’énergie pour aller plus loin, mais « il faudrait 200 humains pour aller aussi loin, avec autant de poids sur le dos » ou « on ne pourrait pas vivre comme maintenant, dans des maisons en parpaings et béton, sans le transport routier ».
Le lien causal n’est pas démontré, ni même tenté entre le « coût » de l’usage des machines et la « bénéfice » à nous, humains, il est basé sur une auto-référence, créant ainsi une définition de la croissance économique sans base sociale. Les cadres de référence logiques sont choisis pour la mise en valeur de la machine. La tentative de rattacher ce monde de logique circulaire au monde physique humain se fait par le mot « productivité » – l’homme fait « plus » avec une machine entre les mains – plus de quoi, pour qui ?
Pour compléter cet analyse, non sans intentionnalité ironique, je retourne l’idée de ma petite tête, face aux géants intellectuels d’antan. Cela me fait doucement rire. L’hypothèse qui s’est présenté, c’est qu’il leur fallait faire avec plus, parce qu’ils avaient moins d’entre-nous. Et puis … ?